Pour son dernier numéro de l’année 2024, la rédaction de RollingStone a consulté ses lecteurs pour établir le top de l’année 2024. Sans surprise, c’est David Gilmour et son magnifique Luck and Strange qui récolte la majorité des suffrages. Côté interview, RollingStone est allé à la rencontre de Manu Masko, le batteur et fondateur de la formation franco-irlandaise Celtic Social Club, qui fait le bilan d’une carrière désormais forte de 10 ans d’activité.
Crédit photo : Alex Giraud
RollingStone : trouver des musiciens a été le plus difficile ?
Manu Masko : En fait, j’ai tout fait à l’envers, je leur ai dit qu’on a une création à faire pour les Charrues 2014. Autour des musiques celtiques. Je sais, c’est vaste “autour des musiques celtiques” sachant que la bretonne n’est pas l’irlandaise et pas l’asturienne. On a huit mois pour monter un répertoire et surtout faire des titres puissants sur scène. Une fois que le répertoire est créé, le show est plus facile, le but du jeu est de tout de suite penser que tu vas jouer devant 45000 Bretons qui connaissent cette musique. On ne peut pas se louper ! Avant le show, je ne pense pas à autre chose qu’au concert. Pour mettre en marche tout le projet, on s’est réunis à la Sirène, à La Rochelle, pour produire le spectacle, pour enregistrer, répéter et commencer à travailler. Et au bout de dix minutes, je me rends compte qu’on a un son ! L’ensemble était cohérent et évident ! C’est comme une équipe de foot, on sait quand ça matche; tout le monde joue ensemble, et il se passe un truc. Et puis ça avance. Et on bosse. Et tout le monde bosse vraiment. Tout le monde s’y met parce que tout le monde est impliqué. Personne n’avait envie de monter sur la scène des Charrues et faire de la m… C’est un concert diffusé sur France Inter enfin, la totale. Impensable de passer à côté de notre histoire !
RollingStone : le concert, comme on le sait, s’est bien déroulé et là, vous décidez d’aller plus loin ? Que ce ne soit pas un one shot ?
Manu Masko : Après le concert, je me suis dit : “impossible de s’arrêter là“. Sans penser que ce projet pourrait durer une décennie, “on ne va pas arrêter, je ne sais pas ce qu’on va faire mais on ne va pas arrêter“. En 2015, on fait une tournée qui se passe très bien et ouvre sur bien des possibles et des envies…
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